C'est la première fois que je vois cet écran et ce genre de suivi d'un mobile avec l'appareil de mesure qui est lié au mobile et non à la terre ferme. On s'habitue à voir le continent et les îles se déplacer. La deuxième chose qui est impressionnante, c'est de voir la Concordia se déplacer perpendiculairement à sa trajectoire, de voir la précision du déplacement du point repère qui est pris sur le bateau au cours de la manœuvre et de voir la précision du choix du point de l'échouement par rapport aux écueils de la pointe Gabbianara. je ne peux pas imaginer comment cela a pu être possible, je ne sais pas suffisamment de choses, mais instinctivement : respect au Commandant SCHETTINO.
La manœuvre effectuée par le commandant Schettino a de manière certaine permis de sauver des milliers de vies, et ce d'autant qu'il avait connaissance de faits que nous apprenons seulement aujourd'hui, à savoir :
1)la boîte noire n'était pas en état de marche, la panne avait été signalée depuis le 9 janvier. La réparation devait être effectuée à Savone le 14 janvier et Costa a délibérément transgressé la réglementation en maintenant le navire en circulation. 2) certains systèmes de sécurité ne fonctionnaient pas, ce qui explique l'affolement du commandant en second qui n'est pas parvenu à fermer les portes étanches de sécurité complètement et à rapporté dès les premières minutes au commandant Schettino que de l'eau passait à travers ces portes, conversation qui a été enregistrée. 3) les cartes fournies par Costa Croisières n'étaient pas valides.
A sa place, j'aurais soudain pris conscience que j'étais responsable de plus de 4000 vies et que perdu pour perdu, il n'était pas question que le navire coule en eaux profondes.
Schettino a été plus que compétent, il a sans doute utilisé les dernières ressources de son navire, les moteurs latéraux pour l'amener doucement sur le haut fond le plus proche, le vent était nord-est, il en a profité. Il fallait également que le gîte soit du bon côté, sinon, le Concordia se serait retourné avant de tomber dans la fosse marine toute proche. Je l'avait pressenti dès le départ et je reste sur ma position, cet homme ne mérite pas l'acharnement de la presse contre lui, mais des remerciements de la part des survivants qui n'auraient été qu'une poignée si le navire avait sombré.
C'est la première fois que je vois cet écran et ce genre de suivi d'un mobile avec l'appareil de mesure qui est lié au mobile et non à la terre ferme. On s'habitue à voir le continent et les îles se déplacer.
RépondreSupprimerLa deuxième chose qui est impressionnante, c'est de voir la Concordia se déplacer perpendiculairement à sa trajectoire, de voir la précision du déplacement du point repère qui est pris sur le bateau au cours de la manœuvre et de voir la précision du choix du point de l'échouement par rapport aux écueils de la pointe Gabbianara.
je ne peux pas imaginer comment cela a pu être possible, je ne sais pas suffisamment de choses, mais instinctivement : respect au Commandant SCHETTINO.
La manœuvre effectuée par le commandant Schettino a de manière certaine permis de sauver des milliers de vies, et ce d'autant qu'il avait connaissance de faits que nous apprenons seulement aujourd'hui, à savoir :
RépondreSupprimer1)la boîte noire n'était pas en état de marche, la panne avait été signalée depuis le 9 janvier. La réparation devait être effectuée à Savone le 14 janvier et Costa a délibérément transgressé la réglementation en maintenant le navire en circulation.
2) certains systèmes de sécurité ne fonctionnaient pas, ce qui explique l'affolement du commandant en second qui n'est pas parvenu à fermer les portes étanches de sécurité complètement et à rapporté dès les premières minutes au commandant Schettino que de l'eau passait à travers ces portes, conversation qui a été enregistrée.
3) les cartes fournies par Costa Croisières n'étaient pas valides.
A sa place, j'aurais soudain pris conscience que j'étais responsable de plus de 4000 vies et que perdu pour perdu, il n'était pas question que le navire coule en eaux profondes.
Schettino a été plus que compétent, il a sans doute utilisé les dernières ressources de son navire, les moteurs latéraux pour l'amener doucement sur le haut fond le plus proche, le vent était nord-est, il en a profité. Il fallait également que le gîte soit du bon côté, sinon, le Concordia se serait retourné avant de tomber dans la fosse marine toute proche. Je l'avait pressenti dès le départ et je reste sur ma position, cet homme ne mérite pas l'acharnement de la presse contre lui, mais des remerciements de la part des survivants qui n'auraient été qu'une poignée si le navire avait sombré.
Mais elle est top cette vidéo ! Tu avais vraiment vu juste dès le départ, cette vidéo le confirme. Bravo !
RépondreSupprimerMerci. Ce n'était pas trop difficile.
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