Sur quatre navires signalés en difficulté ou perdus, deux ont continué à naviguer.
La rumeur racontait les jours précédents que le paquebot Principessa Mafalda, en route de Buenos Aires à Dakar aurait sauté sur une mine flottante de la première guerre mondiale et tout le monde entretenait un pessimisme tragique au sujet des passagers, puisque l'on racontait à qui voulait l'entendre qu'il n'y aurait pas eu de survivants.
Le Principessa Mafalda, qui fera naufrage en 1927 au large de Bahia et le Solly, arrivé à bon port quelques jours plus tard après avoir sans doute traversé une tempête similaire à celle qui a été fatale à l'Afrique, puisque celui-ci, privé de propulsion, ayant abordé le bateau-feu du plateau de Rochebonne au large de La Rochelle, a coulé, entrainant la mort de plusieurs centaines de personnes.
Le mauvais temps, qui semblait général sur l'Europe en ce début janvier, a également causé le naufrage du cargo Treveal, ex-War Jonquil, de la Hain Steamship Company, sur la côte du Dorset au lieu appelé Saint Aldhelm's Head.
Le navire était échoué tout près de la côte et sur trois chaloupes mises à l'eau, trois se sont retournées. Le bateau de sauvetage venu de Weymouth n'a jamais pu s'approcher du cargo tant les vagues étaient dangereuses.
Trente-cinq membres de l'équipage se sont noyés au cours de ce naufrage.
Le vapeur norvégien Solly, que les journaux parisiens avaient imprudemment déclaré possiblement perdu, ce que souligne le rédacteur du Littoral, journal littéraire, politique et mondain de Cannes et de l'arrondissement de Grasse, qui publie la bonne nouvelle six jours plus tard alors que le Solly entre dans le port de Cannes après plus de 2500 miles de route depuis Newcastle soit près de 4600 km par gros temps.
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